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September 13th, 2014

9/13/2014

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Histoire de Caraquet - FIN

5/8/2013

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Photo
         CARAQUET
       Miettes de son histoire
        Par J.-Médard Léger


Partie 25


Les pêcheurs de Caraquet, tout comme ceux des autres côtes acadiennes, sont renommés pour leur bravoure et leur tenacité. Les  drames terribles d’une mer parfois si cruelle, leur lutte intrépide et désespérée contre les  vents et la furie des flots, ne les découragent jamais, ils retournent ente les accalmies reprendre leurs places sur les grands bancs et continuent d’année en année la lutte contre les éléments et les tempêtes, toujours exposés au naufrage.

Vivant presque toujours au rand air et obligés continuellement da faire de lourds et pénibles travaux, nos aïeux avaient la chance de développer beaucoup leurs muscles. Leur force  était proverbiale, bien plus grande en général, que parmi ceux de notre génération actuelle. Il y avait plus de ressources physiques,  plus d’endurance pour résister dans les heures mauvaises et fatigantes. Les vieilles personnes qui vivaient jusqu’à 90 et plus, même jusqu’à 100 ans étaient assez communes. Le travail, le grand air, la sobriété, une vie pure et réglée taillaient ces constitutions dans le granit et les maintenaient dans leur vigueur jusqu’à un âge très avancé.

Avant l’époque de l’expropriation, les Acadiens de Grand-Pré, Beaubassin, etc. étaient à l’aise, mais après leurs évictions ils durent recourir à des moyens d’énergie et d’économie extrême. Leur régime devint nécessairement frugal et quelquefois d’une extrême simplicité. Nous mères, et il ne faut pas les oublier, en collaboration avec nos pères et chacun dans leur sphère, travaillaient aussi fort en proportion de leur capacité, à fabriquer et préparer les étoffes pour les vêtements de leur famille et à d’autres travaux qui leur convenait.

 Brook Wilson qui participa à leur déportation  dit, en parlant d’eux : «Il était un peuple honnête, industrieux, sobre et vertueux. Rarement des querelles s’élevaient parmi eux. Leur long et froid hiver se passait dans les plaisirs d’une joyeuse hospitalité. Comme ils avaient du bois en abondance, leurs maisons étaient toujours confortables. Les chansons rustiques et la danse étaient leur principal amusement».

Un sincère ami des Acadiens, Rameau de St-Père, faisait ses observations du milieu du dix-neuvième siècle, disant  «Les Acadiens n’étaient ni poétiques, ni enthousiastes, ni rêveurs. C’était tout simplement de braves gens, très obligeants les uns pour les autres, très religieux, très dévoués à leur famille et vivant gaiement au milieu de leurs enfants, sans beaucoup de soucis. On pourrait peindre leur physionomie en deux mots : «c’était un peuple honnête et heureux».


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Histoire de Caraquet-24

1/30/2013

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Miettes de son histoire

Par J.-Médard Léger

 Partie 24

Les premières maisons des Caraquetois furent des cabanes pièces sur pièces calfeutrées avec de la mousse et couvertes d’écorce de bouleau, plus tard des maisons spacieuses en bois de charpente, planches avec bardeaux firent place aux chaumières, mais l’intérieur n’était pas divisé comme aujourd’hui et en général, elles n’étaient qu’un étage avec un grenier ou attique.

Nos pères du dix-huitième ou dix-neuvième  siècle quoique assez propre dans leur tenu, ne s’adonnaient guère au bain. (le savon moderne de toilette était alors inconnu). On dit aussi qu’un certain scrupule leur faisait considérer les bains comme imprudents ou indignes d’un chrétien, mais ce qui rendait nos aïeux si gais, si contents, si robustes, c’était leur travail continuel en plein air. Ils ne connaissaient pas le loisir ni le désœuvrement qui paralyse souvent les forces  morales. Il y avait de l’ouvrage pour tout le monde, nos pères devaient, par des nécessités pouvoir de leurs mains et travaux à tous les besoins de la vie.


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Caraquet, miettes de son histoire - 23

1/18/2013

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Caraquet

          Miettes de son histoire

          Par J.-Médard Léger

Partie 23


Ils étaient tout à fait remarquables pour leur inviolable pureté de mœurs. Je ne me rappelle pas un seul exemple de naissance illégitime parmi eux. Ils étaient un peuple fort sain, capable d’endurer de grandes fatigues et vivant généralement jusqu’à un âge très avancé, quoique personne n’employât les médecins. Si quelque dispute s’élevait au sujet de leurs transactions, ils se soumettaient  toujours à un arbitrage et leur dernier appel était le prêtre.  Quoique j’ai vu quelques récriminations, au sujet de ces décisions données par le curé, j’ai découvert rarement pour ne pas dire jamais, des idées de malice ou projets de vengeance les uns contre les autres. Enfin ils étaient tout à fait habitués à agir d’une manière candide, en toute circonstance. En vérité, s’il y a un peuple qui nous rappelle l’âge d’or décrit par l’histoire, ce sont les anciens Acadiens.

Mais pour compléter ces beaux témoignages, venant des persécuteurs et ennemis acharnés de nos ancêtres, on devrait y ajouter quelques ombrages. Il faut bien avouer que nos pères étaient humains, ils avaient leurs travers, leurs faiblesse, mais leurs épreuves ont crée un grand nombre de ces faiblesses.

Lorsque notre colonie fut fondée, il y avait de très graves désordres à la cour de France et parmi la noblesse française. Quelques-uns des premiers fonctionnaires publics et officiers subalternes que nous eûmes en Acadie ne se ressentaient plus ou moins des défauts de la haute société française de l’époque.

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Acadiens, moeurs et coutumes

12/11/2012

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                                                                                Caraquet

                                                                         Miettes de son histoire

                                                                          Par J.-Médard Léger

Partie 22

Traditions, mœurs et usages

En 1750, Cornwallis, le gouverneur de la Nouvelle-Écosse, qui cinq ans plus tard faisait déporter brutalement les Acadiens, s’exprime ainsi en parlant d’eux : «Nous connaissons bien votre industrie et votre tempérance, et nous savons aussi que vous n’êtes adonnées à aucun vice et aucune débauche. Cette province est votre pays;  vous et vos père l’avez cultivé, vous devez, naturellement, jouir des fruits de votre travail.»

Nous pouvons citer aussi Moyse de Lesderniers, qui vivait en 1755 et présida au pillage parmi les proscriptions. «Les Acadiens, remarqua-t-il, étaient le peuple le plus innocent et le plus vertueux que j’aie  jamais connu ou dont j’aie lu le récit dans aucune histoire. Ils vivaient dans un était de parfaite égalité, sans distinction de rang dans la société. Les titres de «messieurs» n’étaient pas connus par eux. Ignorant le luxe et même la commodité de la vie, ils se contentaient d’une vie simple qu’ils se procuraient facilement par la culture de leurs terres. On ne voyait parmi que bien peu d’ambition et d’avarice. Ils allaient au devant des besoins les uns des autres avec  une bienveillante libéralité. Ils n’exigeaient pas d’intérêt pour les prêts d’argent ou autres objets de services. Ils étaient obligeants et hospitaliers à l’égard des étrangers et d’une grande charité pour ceux qui embrassaient leur religion.»

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Caraquet partie 21

10/12/2012

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Caraquet
Miettes de son histoire
Par J.-Médard Léger
Épisode 21

LA MESSE BLANCHE

  (Photo: monument de reconnaissance à Charles Dugas, Carleton).




Avec la chute de Québec en septembre 1759, les prêtres ont disparu partout en région. Un grand vide semble exister.

Le Père Anbroise-Aubré Rouillard, récollet, passait ordinairement par Nipisiguit en se rendant d’une place à l’autre; il est à croire que, pendant son long ministère parmi les sauvages et les quelques habitants français qui avaient résisté à la déportation et au nettoyage des côtes acadiennes vers 1761, il eut l’occasion de leur rendre les services qu’il pouvait avant et après le grand dérangement. Il fut aussi  aumônier du «Marchault» sous La Giraudeais, commandant de la frégate dont Dangeai était le capitaine.

Si on rattache le temps où les pionniers de Caraquet perdirent contact avec l’abbé Leloutre à Beauséjour avec l’arrivée de l’abbé Bailly, en 1768, à peu près quinze années se sont écoulées – quinze ans de messe blanche – longue période où plus que jamais leur vie religieuse et sociale dépendaient des deux colonnes d’un édifice futur – leur esprit de foi et leur esprit de famille.

C’était au temps des patriarches acadiens qui ondoyaient les enfants nouveaux-nés, traçaient sur les tombes le dernier signe de croix, recevaient les promesses de mariage, assistaient les mourants et présidaient aux messes blanches, le dimanche.

En 1767, Mgr Briand visitait le bas du fleuve Saint-Laurent, se rendait aussi dans la région d’Aukpaque et à Carleton, il donnait des pouvoirs spéciaux à Charles Dugas, de Carleton, en Gaspésie, le revêtait temporairement d’une sorte de sacerdoce, lui donnant tous les pouvoirs mentionnés plus haut. Ce vénérables vieillard mourut le 25 janvier 1801, à l’âge de 100 ans.

En février 1763, un traité de paix est signé entre la France et l’Angleterre et, à cette occasion, on mentionne qu’il y avait à cette date 150 personnes à Caraquet, réparties en 36 familles.

La même année, 1763, vit l’arrivée de Jacques Robin, fondateur du commerce Robin, Jones & Whitman.

Vers 1768-1771, nous voyons le Père de la Brosse, jésuite bien connu, visiter Tracadièche (Carleton) où il bâtit une chapelle, la première de cette région de la Baie des Chaleurs et, aussi, choisit, pour un court temps seulement, Bonaventure comme résidence, où il sut toucher les cœurs pas son énergie et sa grande piété.

N.B Ce Charles Dugas est mon ancêtre. Albert Dugas.


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Caraquet - partie 20

9/12/2012

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Caraquet
Miettes de son histoire
Par J.-Médard Léger

Partie 20


 Nombre de petites embarcations reposant tranquilles parsemant la surface du port de refuge qui était immobile et calme quand la brise légère de septembre, en glissant sur son sein, agitait sa surface semblable à un miroir. Vers le nord de la Baie des Chaleurs et frangeant
l’horizon, les montagnes bleues et de la Gaspésie présentent aux yeux du spectateur des formes variées de couleur et d’élévation. L’atmosphère était si claire que l’on pouvait facilement distinguer les hameaux qui entourent leur base. À l’est se trouve la terre basse de l’île de Caraquet avec son phare et ses quelques cottages épars.


‘Le groupe d’arbres dont je viens de parler est connu par toute la population des environs de Caraquet se nomme le Bocage ; Là près de la mer, sur le côté est dans un champ d’herbe verdoyant, s’élève une vieille petite église en bois. Quelques-uns d’entre nous ouvrent la porte qui n’était pas fermée à clef et, découvrant notre tête, nous entrâmes. Quelques portraits ornaient les murs, tandis qu’on avait étendu sur l’autel un drap propre pour le protéger contre la poussière. Il y a quelques bancs pour les humbles fidèles qui viennent parfois y faire leurs dévotions; le tout est scrupuleusement net et propre comme si le travail de mains vivantes ne faisait pas défaut au vieil édifice dans ses jours de déclin.

Non loin de l’endroit où s’élève la vieille église, sur le bord du cap ou du rivage, une petite clarière est visible dans un champ de sapins funéraires qui s’élèvent là comme plusieurs. Au centre de cette petite clarière se trouve deux ou trois pierres de tombeau qui sont toutes très vieilles; sur l’une d’elles seulement pûmes-nous trouver une inscription.

Nous agenouillant révérencieusement à côté du monticule de terre à la tête duquel elle s’élève, nous écartâmes l’herbe humide, assez pour lire ces mots : Miseremini
meil saltem vos amici mei quia manus Domini tetegit me. Ici repose le corps
de Alexis Landry, décédé le 6 mars 1798, âgé de 78 ans. Memento mei. Souvenez-vous de ce qui nous est arrivé, la même chose vous arrivera. Ce fut hier notre tour ce sera peut-être le vôtre aujourd’hui.’


Depuis un grand nombre d’année, un pèlerinage envahit ce terrain sacré, le 26 juillet, fête de Sainte-Anne, et  plusieurs faveurs tant spirituelles que temporelles ont été obtenues par l’intercession de cette grande Sainte.


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Capitaine : Saint-simon

8/25/2012

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Photo
Monument de François Gionet situé à Bas-Caraquet, il est mon ancêtre du côte de ma mère. Il accompagnait le capitaine de Saint-Simon. En 1784 il s'est rendu à Halifax pour chercher la Grant grant. (Voir: Caraquet-16)
Caraquet, Miettes de son histoire.
Le capitaine de
  Saint-Simon



 Comme nous l'avons déjà vu dans un article précédent, un
  soi-disant bâtiment de guerre, armé et équipé par quelques français de la
  région de  Restigouche, sous le
  commandement du capitaine Saint-simon, causa, le 23 août 1760, quelques ennuis
  aux vaisseaux de la Marine anglaise qui se trouvaient dans le golfe
St-Laurent.
Au mois d'octobre de la même année, Saint-Simon
s'emparait d'un navire anglais, à Gaspé, mais, peu de temps après cette
aventure, il rencontrait une puissante flotte anglaise qui le poursuivit
jusqu'au hâve de Shippagan et de là, à un endroit maintenant appelé Saint-Simon.
L'équipage échoua le vaisseau pour empêcher qu'il tombe aux mains des Anglais,
les soldats se sauvèrent sur la côte, mais étant dans l'impossibilité de
retourner à Restigouche, tard dans l'automne, ils furent obligés d'hiverner ici.
Ils passèrent l'hiver dans une petite baie, à l'ouest de la Pointe-à-Bouleau. On
a trouvé plusieurs reliques, aux environs de ce site, attestant cet événement
  historique. Au printemps de 1761, le capitaine Saint-Simon, dont
cette jolie petite baie porte le nom, au lieu de retourner à Restigouche, fit
voile vers le sud en route vers la vieille France, tandis que la plupart des membres de son équipage retournèrent en toute probabilité  à leurs familles, de l'autre côté de la Baie des Chaleurs. Quelques uns en revinrent plus tard pour fonder Bas-Caraquet, dont nous essayerons de
raconter l'histoire dans une autre série d'articles. Si le lecteur désire se renseigner davantage au sujet de cet événement qui, dans la localité, n'est pas très bien compris, il trouvera de plus amples détails dans les transactions de la société Royale du Canada, volume XII, 1906, section 11, page 134.
C'est un peu plus tard, durant cette même année de 1761,
que Smethurst, un trafiquant anglais abandonné lâchement par le capitaine de son bateau, visita Caraquet en route vers le fort Cumberland, l'ancien fort Beauséjour. C'est de Smethurst que nous tenons tout ce que nous savons du nommé Saint-Jean et de sa famille, qu'il trouva établit à Caraquet. Il fit également mention, en outre, de fameux raid de Roderick McKenzie et de ses
hommes. Son récit fut publié plusieurs années plus tard à Londres. Ce livre,
maintenant devenu rare, a été réimprimé récemment, et complété de cartes
géographiques et de notes explicatives, dans les collections de la Société
Historique du Nouveau-Brunswick à St-Jean, N.-B. Volume II, page
358.



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Caraquet, Acadiens et Français

8/23/2012

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Caraquet
Miettes de son histoire
par J.-Médard Légère
Partie 18

Caraquet

Tous ces colons, à l'exception de Gauvin, étaient de véritables Acadiens, comme l'étaient leurs épouses, montrant combien étaient parfaitement distincts d'origine ces deux groupes de canadiens et d'acadiens de Caraquet. En effet, cette distinction se fit sentir pendant longtemps, car on nous informe qu'aucun mariage ne fut contracté entre les acadiens et canadiens jusqu'à cinquante ans après leur établissement.

Dans les premiers temps, il existait un certain sentiment de race ente ces deux groupes, à Caraquet, sentiment qui est maintenant totalement disparu. Toutefois, pendant une certaine période, et ce, il n'y a pas si longtemps, l'intermariage entre les deux groupes n'étaient pas encouragé.

Joseph Chiasson, un autre acadien marié à Anne Haché, originaire de l'Île Sa-Jean (Île du Prince-Édouard) et demeurant à Miscou depuis quelque  temps, vint aussi s'établir parmi les non-acadiens de Bas-Caraquet.

Tous ces gens étaient des fermiers, faisant un peu de pêche et beaucoup de chasse, car ils vivaient dans un endroit idéal, où il y avait du gibier en abondance, oiseaux aquatiques, des huîtres et des coques et une grande variété de poissons bons à manger et qu'ils pouvaient se procurer sans un outillage trop élaboré et avec un minimum d'efforts. Ceci a probablement  beaucoup contribué à la survivance, à la suite de l'exil, qui avait miné leurs forces.


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Alexis Landry July 18th, 2012

7/18/2012

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      Caraquet
Miettes de son histoire
par J.-Médard Légère
Partie 17
(Monument des fondateurs, Sainte Anne-du-Bocage).



 Alexis Landry, du Bocage, qui avait, visiblement exercé son influence
  auprès des autorités anglaises, avait aussi réussi à obtenir des lots de terre
à cinq de ses fils, dont quelques-uns étaient encore en bas âge. Il devint, par
ce fait même, celui qui possédait le plus de terres à Caraquet en 1767. Ceci,
ajouté à ses autres activités, visant toujours vers l'amélioration du sort
commun, lui vaut le titre de fondateur de Caraquet. 

Tel que déjà mentionné, il semble avoir été le personnage le plus
  éminent de son entourage et fut sans doute le premier à s'établir en permanence
à Caraquet. Il naquit à Grand-Pré, Bassin des Mines, vers 1720. Marié à Marie
Cormier, il s'enfuit en juin 1755, après la destruction du fort Beauséjour par
les Anglais, fort à la défense duquel il part. Peu après, suivant la tradition,
il s'établit à la Petite-Rivière-de-Caraquet, et fit une clairière au Bocage,
d'où il fut chassé par les hommes de Wolfe, à l'automne de 1758.

Il alla demeurer quelque temps sur l'île Miscou, puis, vers 1764,
  revint à son premier établissement, au Bocage, et s'y installa tout de bon. C'est là qu'il a été inhumé, près de l'originale petite chapelle de Sainte Anne, dans le petit cimetière, au haut de la falaise. Ici repose, dans ce site enchanteur, près de la mer, tout près de son vieux logis, à l'ombre d'un clocher, ce digne fondateur de Caraquet, après  une vie remplie de vicissitudes.

Sa tombe, marquée par une pierre, nous dit qu'il mourut en 1798, à
  l'âge de 78 ans. Cette pierre tombale, la se qui a résisté aux ravages des
temps dans ce lieu saint, aurait été importée par l'abbé Joseph Desjardins, un
prêtre exilé de France durant la persécution religieuse, et qu'il visita
Caraquet pour la plusieurs fois, vers l'an 1800. On dit même que le bon père
aurait sculpté lui-même, de ses propres mains, le nom et autres inscriptions qui
  sont gravées sur cette pierre.
 Un vrai monument devrait être élevé à sa mémoire. Nous y avons rêvé
  souvent. Le site est d'une grande valeur historique; les événements, les
circonstances qui ont contribué à la fondation du village de Caraquet à cet
endroit arrosé par des sueurs et du sang de nos ancêtres, doivent avoir
suffisamment d'importance pour que les autorités locales, tant religieuses que
civiles, avec l'aide de la Commission des sites historiques canadiens, fassent
des démarches pour qu'un rêve devienne bientôt une réalité.


 



 







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    Bonjour, j'ai crée ce deuxième blogue pour y déposer des articles d'histoire provenant des journaux. Je vous souhaite une bonne lecture.

    Pour le moment je vous présente l'histoire de Caraquet publiée dans l'Évangéline de 1953 par Médard Léger.

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