Caraquet
Miettes de son histoire
Par J.-Médard Léger
Partie 22
Traditions, mœurs et usages
En 1750, Cornwallis, le gouverneur de la Nouvelle-Écosse, qui cinq ans plus tard faisait déporter brutalement les Acadiens, s’exprime ainsi en parlant d’eux : «Nous connaissons bien votre industrie et votre tempérance, et nous savons aussi que vous n’êtes adonnées à aucun vice et aucune débauche. Cette province est votre pays; vous et vos père l’avez cultivé, vous devez, naturellement, jouir des fruits de votre travail.»
Nous pouvons citer aussi Moyse de Lesderniers, qui vivait en 1755 et présida au pillage parmi les proscriptions. «Les Acadiens, remarqua-t-il, étaient le peuple le plus innocent et le plus vertueux que j’aie jamais connu ou dont j’aie lu le récit dans aucune histoire. Ils vivaient dans un était de parfaite égalité, sans distinction de rang dans la société. Les titres de «messieurs» n’étaient pas connus par eux. Ignorant le luxe et même la commodité de la vie, ils se contentaient d’une vie simple qu’ils se procuraient facilement par la culture de leurs terres. On ne voyait parmi que bien peu d’ambition et d’avarice. Ils allaient au devant des besoins les uns des autres avec une bienveillante libéralité. Ils n’exigeaient pas d’intérêt pour les prêts d’argent ou autres objets de services. Ils étaient obligeants et hospitaliers à l’égard des étrangers et d’une grande charité pour ceux qui embrassaient leur religion.»
Miettes de son histoire
Par J.-Médard Léger
Partie 22
Traditions, mœurs et usages
En 1750, Cornwallis, le gouverneur de la Nouvelle-Écosse, qui cinq ans plus tard faisait déporter brutalement les Acadiens, s’exprime ainsi en parlant d’eux : «Nous connaissons bien votre industrie et votre tempérance, et nous savons aussi que vous n’êtes adonnées à aucun vice et aucune débauche. Cette province est votre pays; vous et vos père l’avez cultivé, vous devez, naturellement, jouir des fruits de votre travail.»
Nous pouvons citer aussi Moyse de Lesderniers, qui vivait en 1755 et présida au pillage parmi les proscriptions. «Les Acadiens, remarqua-t-il, étaient le peuple le plus innocent et le plus vertueux que j’aie jamais connu ou dont j’aie lu le récit dans aucune histoire. Ils vivaient dans un était de parfaite égalité, sans distinction de rang dans la société. Les titres de «messieurs» n’étaient pas connus par eux. Ignorant le luxe et même la commodité de la vie, ils se contentaient d’une vie simple qu’ils se procuraient facilement par la culture de leurs terres. On ne voyait parmi que bien peu d’ambition et d’avarice. Ils allaient au devant des besoins les uns des autres avec une bienveillante libéralité. Ils n’exigeaient pas d’intérêt pour les prêts d’argent ou autres objets de services. Ils étaient obligeants et hospitaliers à l’égard des étrangers et d’une grande charité pour ceux qui embrassaient leur religion.»