
Médard Léger
Fils de Louis Léger et Suzanne Cormier, Médard naquit le 22 juin 1895 dans la maison de son grand-père maternel Augustin Cormier à Haut-Caraquet. Il fréquenta l’école de son village, et fit ensuite des études commerciales au Collège de Caraquet. Pendant la première Guerre Mondiale, il fut Caporal (# 3259163) dans le «1st Depot Battalion New Brunswick Regiment » de l'armée canadienne du 12 juin 1918 au 19 juin 1919 travaillant comme traducteur-interprète. Reprenant la vie civile, Médard déménagea à Moncton en 1920 où il fut embauché comme machiniste aux ateliers du CNR. Il allait y demeurer 40 ans.
Le 5 octobre 1940 Médard épouse Élizabeth Bourque, fille d’Edmond Bourque et Céline Vienneau de Pain Sec (Lakeburn), NB. Après leur mariage, Médard et Élisabeth s'installèrent dans un logement au coin des rues Cedar et Mountain Road à Parkton. Vers 1945, Médard construisit une maison sur la rue Winnipeg à 5 minutes de son travail. Cette rue se trouvait, à l'époque, à la limite ouest de la ville de Moncton.
Médard a toujours préféré les quarts de travail du soir car il pouvait profiter de ses journées pour s'adonner à ses passe-temps et activités préférés. D'abord il aimait organiser. Dans sa paroisse Notre-Dame de Grâce de Parkton on le retrouve entre autres comme un des fondateurs de la Caisse populaire, propagandiste et premier percepteur-trésorier de la succursale de la Société l’Assomption, et organisateur du scoutisme. Instruit, doué pour l'écriture et parfaitement bilingue, à une époque ou beaucoup de ses compatriotes savent à peine lire et écrire, on lui accorde les rôles de dirigeant. Souvent, il impose un peu trop ses idées et n’est pas toujours populaire.
Médard prend se retraite du CNR en 1957 après 40 années de service. Alors âgé de 63 ans, il était veuf et père de deux enfants d'âge scolaire, Célina, 14 ans et Victor, 12 ans, et de Lucille handicapée intellectuelle, âgée de 8 ans. Il avait toujours rêvé de retourner vivre dans son village natal et à l’été 1958 il installe la famille à Haut-Caraquet. L'avantage du déménagement pour les enfants fut de leur donner la chance de faire des études secondaires en français à l'école public, ce qui était impossible à l'époque à Moncton. Médard, ayant comme seul revenu, sa pension, n'avait pas le moyen de leur payer des études.
Durant toute sa vie, Médard fut passionné de petite histoire et de généalogie acadienne. Il comptait parmi ses grands amis le généalogiste acadien Placide Gaudet qu'il visitait souvent à Shédiac où celui s'était retiré. Il fut un des membres fondateurs de la Société historique acadienne. Il écrivit de nombreux textes sur l'histoire acadienne. Plusieurs furent publiés dans les cahiers de la Société Historique Acadienne, dans les journaux l'Évangéline, le Northern Light, le Voilier et le Reflet du nord dont il était un des fondateurs. Comme journaliste à la pige et chroniqueur pour ces journaux il traita d'autres sujets tels les événements spéciaux et fêtes organisés pas des Acadiens, la généalogie, la pêche, l'économie régionale, l’histoire locale, etc. En 1970, il publia un livre Du miel au fiel dans lequel il dénonçait comme injuste et partisane la philosophie générale de l'Ordre de Jacques-Cartier mieux connue comme la Patente.
Vers 1968, Médard décida d'aller finir ses jours à Tracadie où il loua un petit appartement dans une unité pour personnes âgées. En octobre 1977, il fut opéré pour une hernie, opération mineure qui guérit dans quelques jours. Il s'était convaincu au préalable qu'il souffrait d'un cancer terminal et qu'il allait en mourir - allant même jusqu'à écrire sur un document et à l'arrière d'une photo - Médard Léger (1995-1977) - il se mit dans un état tel que son cœur de 82 ans n'a pu tenir le coup et il décéda le 2 novembre 1977. À part un problème de prostate qui avait pris, en 1974, des proportions démesurées puisqu'il était, encore là, certain d'en mourir, Médard jouissait d'une excellente santé physique et était en très grande forme. À 82 ans, on lui en aurait donné à peine plus de 60.
Fils de Louis Léger et Suzanne Cormier, Médard naquit le 22 juin 1895 dans la maison de son grand-père maternel Augustin Cormier à Haut-Caraquet. Il fréquenta l’école de son village, et fit ensuite des études commerciales au Collège de Caraquet. Pendant la première Guerre Mondiale, il fut Caporal (# 3259163) dans le «1st Depot Battalion New Brunswick Regiment » de l'armée canadienne du 12 juin 1918 au 19 juin 1919 travaillant comme traducteur-interprète. Reprenant la vie civile, Médard déménagea à Moncton en 1920 où il fut embauché comme machiniste aux ateliers du CNR. Il allait y demeurer 40 ans.
Le 5 octobre 1940 Médard épouse Élizabeth Bourque, fille d’Edmond Bourque et Céline Vienneau de Pain Sec (Lakeburn), NB. Après leur mariage, Médard et Élisabeth s'installèrent dans un logement au coin des rues Cedar et Mountain Road à Parkton. Vers 1945, Médard construisit une maison sur la rue Winnipeg à 5 minutes de son travail. Cette rue se trouvait, à l'époque, à la limite ouest de la ville de Moncton.
Médard a toujours préféré les quarts de travail du soir car il pouvait profiter de ses journées pour s'adonner à ses passe-temps et activités préférés. D'abord il aimait organiser. Dans sa paroisse Notre-Dame de Grâce de Parkton on le retrouve entre autres comme un des fondateurs de la Caisse populaire, propagandiste et premier percepteur-trésorier de la succursale de la Société l’Assomption, et organisateur du scoutisme. Instruit, doué pour l'écriture et parfaitement bilingue, à une époque ou beaucoup de ses compatriotes savent à peine lire et écrire, on lui accorde les rôles de dirigeant. Souvent, il impose un peu trop ses idées et n’est pas toujours populaire.
Médard prend se retraite du CNR en 1957 après 40 années de service. Alors âgé de 63 ans, il était veuf et père de deux enfants d'âge scolaire, Célina, 14 ans et Victor, 12 ans, et de Lucille handicapée intellectuelle, âgée de 8 ans. Il avait toujours rêvé de retourner vivre dans son village natal et à l’été 1958 il installe la famille à Haut-Caraquet. L'avantage du déménagement pour les enfants fut de leur donner la chance de faire des études secondaires en français à l'école public, ce qui était impossible à l'époque à Moncton. Médard, ayant comme seul revenu, sa pension, n'avait pas le moyen de leur payer des études.
Durant toute sa vie, Médard fut passionné de petite histoire et de généalogie acadienne. Il comptait parmi ses grands amis le généalogiste acadien Placide Gaudet qu'il visitait souvent à Shédiac où celui s'était retiré. Il fut un des membres fondateurs de la Société historique acadienne. Il écrivit de nombreux textes sur l'histoire acadienne. Plusieurs furent publiés dans les cahiers de la Société Historique Acadienne, dans les journaux l'Évangéline, le Northern Light, le Voilier et le Reflet du nord dont il était un des fondateurs. Comme journaliste à la pige et chroniqueur pour ces journaux il traita d'autres sujets tels les événements spéciaux et fêtes organisés pas des Acadiens, la généalogie, la pêche, l'économie régionale, l’histoire locale, etc. En 1970, il publia un livre Du miel au fiel dans lequel il dénonçait comme injuste et partisane la philosophie générale de l'Ordre de Jacques-Cartier mieux connue comme la Patente.
Vers 1968, Médard décida d'aller finir ses jours à Tracadie où il loua un petit appartement dans une unité pour personnes âgées. En octobre 1977, il fut opéré pour une hernie, opération mineure qui guérit dans quelques jours. Il s'était convaincu au préalable qu'il souffrait d'un cancer terminal et qu'il allait en mourir - allant même jusqu'à écrire sur un document et à l'arrière d'une photo - Médard Léger (1995-1977) - il se mit dans un état tel que son cœur de 82 ans n'a pu tenir le coup et il décéda le 2 novembre 1977. À part un problème de prostate qui avait pris, en 1974, des proportions démesurées puisqu'il était, encore là, certain d'en mourir, Médard jouissait d'une excellente santé physique et était en très grande forme. À 82 ans, on lui en aurait donné à peine plus de 60.
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