
Caraquet-3
Miettes de son histoire
Partie 3
Par Monsieur Médard Léger
Le cadre naturel
Lorsque l’on admire cette splendide étendue d’eau qu’est la Baie des Chaleurs, l’on reste parfois étonné et même surpris que son histoire soit si peu connue.
Pendant cinq mois de l’année, c’est l’immense manteau de neige que décrivait Voltaire, au-delà d’un siècle passé; mais en été, comme une Méditerranée en miniature, la Baie des Chaleurs a toujours et encore, plus qu’autrefois, le rendez-vous du chasseur et du pêcheur.
Dans ses rivières, dans ses baies folâtre une intéressante variété d’innombrables poissons : des oiseaux de toutes sortes se nourrissent dans ses anses, sur ses îles et ses rives; le gibier abonde dans ses forêts.
Quelle richesse ne trouveraient pas dans tout cela un antiquaire, un historien, un romancier! Conflits sur mer et sur terre entre ces aborigènes féroces, ces êtres mystérieux dont quelques races étaient complètement disparues, sans laisser aucun indice, entre la visite que fit Jacques Cartier en 1535 et le séjour de Champlain plus tard; légendes de leurs cruautés envers ces visages pâles qui venaient trouble leur tranquillité; à peine trouve-t-on un coin de terre qui n’ait gardé une empreinte, u souvenir des conflits de 1628-1632, 1690, 1755-1760 et 1775-1783.
Dans le but de suppléer au peu d’information accessible concernant cette région en particulier, nous allons citer dans la suite, à propose de ses centres les plus importants, avec l’espoir que d’autres suivront notre exemple. Il y a certes beaucoup à écrire au sujet es autres groupements ou village situés sur la rive sud de la Baie des Chaleurs et surtout de cette partie du comté de Gloucester qui longe la Baie.
Pourquoi, nous, les fils de ces valeureux et braves pionniers, ne chercherions-nous pas à raviver cette belle page d’histoire de notre région où nos ancêtres connurent leurs aventures, leurs drames, leurs tragédies.
Miettes de son histoire
Partie 3
Par Monsieur Médard Léger
Le cadre naturel
Lorsque l’on admire cette splendide étendue d’eau qu’est la Baie des Chaleurs, l’on reste parfois étonné et même surpris que son histoire soit si peu connue.
Pendant cinq mois de l’année, c’est l’immense manteau de neige que décrivait Voltaire, au-delà d’un siècle passé; mais en été, comme une Méditerranée en miniature, la Baie des Chaleurs a toujours et encore, plus qu’autrefois, le rendez-vous du chasseur et du pêcheur.
Dans ses rivières, dans ses baies folâtre une intéressante variété d’innombrables poissons : des oiseaux de toutes sortes se nourrissent dans ses anses, sur ses îles et ses rives; le gibier abonde dans ses forêts.
Quelle richesse ne trouveraient pas dans tout cela un antiquaire, un historien, un romancier! Conflits sur mer et sur terre entre ces aborigènes féroces, ces êtres mystérieux dont quelques races étaient complètement disparues, sans laisser aucun indice, entre la visite que fit Jacques Cartier en 1535 et le séjour de Champlain plus tard; légendes de leurs cruautés envers ces visages pâles qui venaient trouble leur tranquillité; à peine trouve-t-on un coin de terre qui n’ait gardé une empreinte, u souvenir des conflits de 1628-1632, 1690, 1755-1760 et 1775-1783.
Dans le but de suppléer au peu d’information accessible concernant cette région en particulier, nous allons citer dans la suite, à propose de ses centres les plus importants, avec l’espoir que d’autres suivront notre exemple. Il y a certes beaucoup à écrire au sujet es autres groupements ou village situés sur la rive sud de la Baie des Chaleurs et surtout de cette partie du comté de Gloucester qui longe la Baie.
Pourquoi, nous, les fils de ces valeureux et braves pionniers, ne chercherions-nous pas à raviver cette belle page d’histoire de notre région où nos ancêtres connurent leurs aventures, leurs drames, leurs tragédies.