
Caraquet-2
Miettes de son histoire
Par Monsieur Médard Léger
(Le pardon)
Le petit peuple a laissé tomber le pardon de ses lèvres; et s’il se souvient encore de la douloureuse histoire de 1755, ça ne l’a pas empêché de regarder franchement l’avenir. Sous la houlette de ses pasteurs, il a repris confiance en lui-même, il a reconstruit ses foyers, bâti des églises, des collèges, des couvents et autres monuments. Toute une communauté de sang français vit et prospère dans les Maritimes et Caraquet en est une importante et intégrale partie.
Depuis nous avons recueilli soigneusement dans nos lectures ou par d’autres moyens beaucoup de matériel concernant l’origine et l’histoire du premier établissement acadien dans le nord du Nouveau-Brunswick. Notre idée, en premier lieu, était née du désir de nous renseigner et de nous instruire personnellement, mais ayant compris par la suite que ce même désir devait aussi exister chez la plupart des autres Caraquettois, nous osons humblement soumettre les résultats de nos efforts aux lecteurs intéressés, tout en souhaitant sincèrement que d’autres plumes plus autorisées que la nôtre pourront aider à continuer et à compléter, d’une manière plus parfaite, une tâche assez difficile. Les quelques articles qui paraîtront dans ce journal pendant les prochains jours donneront un aperçu de ce que pourrait être l’histoire complète de Caraquet.
(Photo: École et église su Village historique acadien.)
Miettes de son histoire
Par Monsieur Médard Léger
(Le pardon)
Le petit peuple a laissé tomber le pardon de ses lèvres; et s’il se souvient encore de la douloureuse histoire de 1755, ça ne l’a pas empêché de regarder franchement l’avenir. Sous la houlette de ses pasteurs, il a repris confiance en lui-même, il a reconstruit ses foyers, bâti des églises, des collèges, des couvents et autres monuments. Toute une communauté de sang français vit et prospère dans les Maritimes et Caraquet en est une importante et intégrale partie.
Depuis nous avons recueilli soigneusement dans nos lectures ou par d’autres moyens beaucoup de matériel concernant l’origine et l’histoire du premier établissement acadien dans le nord du Nouveau-Brunswick. Notre idée, en premier lieu, était née du désir de nous renseigner et de nous instruire personnellement, mais ayant compris par la suite que ce même désir devait aussi exister chez la plupart des autres Caraquettois, nous osons humblement soumettre les résultats de nos efforts aux lecteurs intéressés, tout en souhaitant sincèrement que d’autres plumes plus autorisées que la nôtre pourront aider à continuer et à compléter, d’une manière plus parfaite, une tâche assez difficile. Les quelques articles qui paraîtront dans ce journal pendant les prochains jours donneront un aperçu de ce que pourrait être l’histoire complète de Caraquet.
(Photo: École et église su Village historique acadien.)
Caraquet-1
Miettes de son histoire
Par Médard Léger
Le bicentenaire de l’arrivée des premiers Acadiens à Caraquet sera, pour la population du Bas-Gloucester, une occasion de grandes manifestations, car ce fut vers l’automne de 1755 et le printemps de 1756 qu’un groupe de fugitifs venus de la région de Beaubassin et en route vers le vieux Québec décidèrent de s’installer à Caraquet.
Longfellow pouvait dire : ‘L’Acadie subsiste toujours. si vous pénétrez dans les maisonnettes qu’habitent les descendants des preux, vous entendrez encore le bruit du rouet et du métier à tisser. Le soir, au coin du feu, les jeunes filles redisent la touchante histoire d’Évangéline, pendant que la voix de l’océan mugit au fond des cavernes qui bordent le rivage et mêle ses accents plaintifs au doux murmure de la forêt.’
Pendant les années qui suivirent le Grand Dérangement de 1755, bon nombre d’Acadiens fondèrent de nouveaux foyers dans le Québec, en Lousianne et autres parties du territoire américain; plusieurs revinrent mourir dans leur pays natal, où leurs fils trouvent aujourd’hui la paix et la tranquillité parmi les ‘pins au feuillage sonore et les sapins aux longues barbes de mousse’.
Miettes de son histoire
Par Médard Léger
Le bicentenaire de l’arrivée des premiers Acadiens à Caraquet sera, pour la population du Bas-Gloucester, une occasion de grandes manifestations, car ce fut vers l’automne de 1755 et le printemps de 1756 qu’un groupe de fugitifs venus de la région de Beaubassin et en route vers le vieux Québec décidèrent de s’installer à Caraquet.
Longfellow pouvait dire : ‘L’Acadie subsiste toujours. si vous pénétrez dans les maisonnettes qu’habitent les descendants des preux, vous entendrez encore le bruit du rouet et du métier à tisser. Le soir, au coin du feu, les jeunes filles redisent la touchante histoire d’Évangéline, pendant que la voix de l’océan mugit au fond des cavernes qui bordent le rivage et mêle ses accents plaintifs au doux murmure de la forêt.’
Pendant les années qui suivirent le Grand Dérangement de 1755, bon nombre d’Acadiens fondèrent de nouveaux foyers dans le Québec, en Lousianne et autres parties du territoire américain; plusieurs revinrent mourir dans leur pays natal, où leurs fils trouvent aujourd’hui la paix et la tranquillité parmi les ‘pins au feuillage sonore et les sapins aux longues barbes de mousse’.