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Capitaine : Saint-simon

8/25/2012

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Photo
Monument de François Gionet situé à Bas-Caraquet, il est mon ancêtre du côte de ma mère. Il accompagnait le capitaine de Saint-Simon. En 1784 il s'est rendu à Halifax pour chercher la Grant grant. (Voir: Caraquet-16)
Caraquet, Miettes de son histoire.
Le capitaine de
  Saint-Simon



 Comme nous l'avons déjà vu dans un article précédent, un
  soi-disant bâtiment de guerre, armé et équipé par quelques français de la
  région de  Restigouche, sous le
  commandement du capitaine Saint-simon, causa, le 23 août 1760, quelques ennuis
  aux vaisseaux de la Marine anglaise qui se trouvaient dans le golfe
St-Laurent.
Au mois d'octobre de la même année, Saint-Simon
s'emparait d'un navire anglais, à Gaspé, mais, peu de temps après cette
aventure, il rencontrait une puissante flotte anglaise qui le poursuivit
jusqu'au hâve de Shippagan et de là, à un endroit maintenant appelé Saint-Simon.
L'équipage échoua le vaisseau pour empêcher qu'il tombe aux mains des Anglais,
les soldats se sauvèrent sur la côte, mais étant dans l'impossibilité de
retourner à Restigouche, tard dans l'automne, ils furent obligés d'hiverner ici.
Ils passèrent l'hiver dans une petite baie, à l'ouest de la Pointe-à-Bouleau. On
a trouvé plusieurs reliques, aux environs de ce site, attestant cet événement
  historique. Au printemps de 1761, le capitaine Saint-Simon, dont
cette jolie petite baie porte le nom, au lieu de retourner à Restigouche, fit
voile vers le sud en route vers la vieille France, tandis que la plupart des membres de son équipage retournèrent en toute probabilité  à leurs familles, de l'autre côté de la Baie des Chaleurs. Quelques uns en revinrent plus tard pour fonder Bas-Caraquet, dont nous essayerons de
raconter l'histoire dans une autre série d'articles. Si le lecteur désire se renseigner davantage au sujet de cet événement qui, dans la localité, n'est pas très bien compris, il trouvera de plus amples détails dans les transactions de la société Royale du Canada, volume XII, 1906, section 11, page 134.
C'est un peu plus tard, durant cette même année de 1761,
que Smethurst, un trafiquant anglais abandonné lâchement par le capitaine de son bateau, visita Caraquet en route vers le fort Cumberland, l'ancien fort Beauséjour. C'est de Smethurst que nous tenons tout ce que nous savons du nommé Saint-Jean et de sa famille, qu'il trouva établit à Caraquet. Il fit également mention, en outre, de fameux raid de Roderick McKenzie et de ses
hommes. Son récit fut publié plusieurs années plus tard à Londres. Ce livre,
maintenant devenu rare, a été réimprimé récemment, et complété de cartes
géographiques et de notes explicatives, dans les collections de la Société
Historique du Nouveau-Brunswick à St-Jean, N.-B. Volume II, page
358.



3 Commentaires

Caraquet, Acadiens et Français

8/23/2012

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Caraquet
Miettes de son histoire
par J.-Médard Légère
Partie 18

Caraquet

Tous ces colons, à l'exception de Gauvin, étaient de véritables Acadiens, comme l'étaient leurs épouses, montrant combien étaient parfaitement distincts d'origine ces deux groupes de canadiens et d'acadiens de Caraquet. En effet, cette distinction se fit sentir pendant longtemps, car on nous informe qu'aucun mariage ne fut contracté entre les acadiens et canadiens jusqu'à cinquante ans après leur établissement.

Dans les premiers temps, il existait un certain sentiment de race ente ces deux groupes, à Caraquet, sentiment qui est maintenant totalement disparu. Toutefois, pendant une certaine période, et ce, il n'y a pas si longtemps, l'intermariage entre les deux groupes n'étaient pas encouragé.

Joseph Chiasson, un autre acadien marié à Anne Haché, originaire de l'Île Sa-Jean (Île du Prince-Édouard) et demeurant à Miscou depuis quelque  temps, vint aussi s'établir parmi les non-acadiens de Bas-Caraquet.

Tous ces gens étaient des fermiers, faisant un peu de pêche et beaucoup de chasse, car ils vivaient dans un endroit idéal, où il y avait du gibier en abondance, oiseaux aquatiques, des huîtres et des coques et une grande variété de poissons bons à manger et qu'ils pouvaient se procurer sans un outillage trop élaboré et avec un minimum d'efforts. Ceci a probablement  beaucoup contribué à la survivance, à la suite de l'exil, qui avait miné leurs forces.


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    Bonjour, j'ai crée ce deuxième blogue pour y déposer des articles d'histoire provenant des journaux. Je vous souhaite une bonne lecture.

    Pour le moment je vous présente l'histoire de Caraquet publiée dans l'Évangéline de 1953 par Médard Léger.

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