
Monument de François Gionet situé à Bas-Caraquet, il est mon ancêtre du côte de ma mère. Il accompagnait le capitaine de Saint-Simon. En 1784 il s'est rendu à Halifax pour chercher la Grant grant. (Voir: Caraquet-16)
Caraquet, Miettes de son histoire.
Le capitaine de
Saint-Simon
Comme nous l'avons déjà vu dans un article précédent, un
soi-disant bâtiment de guerre, armé et équipé par quelques français de la
région de Restigouche, sous le
commandement du capitaine Saint-simon, causa, le 23 août 1760, quelques ennuis
aux vaisseaux de la Marine anglaise qui se trouvaient dans le golfe
St-Laurent.
Au mois d'octobre de la même année, Saint-Simon
s'emparait d'un navire anglais, à Gaspé, mais, peu de temps après cette
aventure, il rencontrait une puissante flotte anglaise qui le poursuivit
jusqu'au hâve de Shippagan et de là, à un endroit maintenant appelé Saint-Simon.
L'équipage échoua le vaisseau pour empêcher qu'il tombe aux mains des Anglais,
les soldats se sauvèrent sur la côte, mais étant dans l'impossibilité de
retourner à Restigouche, tard dans l'automne, ils furent obligés d'hiverner ici.
Ils passèrent l'hiver dans une petite baie, à l'ouest de la Pointe-à-Bouleau. On
a trouvé plusieurs reliques, aux environs de ce site, attestant cet événement
historique. Au printemps de 1761, le capitaine Saint-Simon, dont
cette jolie petite baie porte le nom, au lieu de retourner à Restigouche, fit
voile vers le sud en route vers la vieille France, tandis que la plupart des membres de son équipage retournèrent en toute probabilité à leurs familles, de l'autre côté de la Baie des Chaleurs. Quelques uns en revinrent plus tard pour fonder Bas-Caraquet, dont nous essayerons de
raconter l'histoire dans une autre série d'articles. Si le lecteur désire se renseigner davantage au sujet de cet événement qui, dans la localité, n'est pas très bien compris, il trouvera de plus amples détails dans les transactions de la société Royale du Canada, volume XII, 1906, section 11, page 134.
C'est un peu plus tard, durant cette même année de 1761,
que Smethurst, un trafiquant anglais abandonné lâchement par le capitaine de son bateau, visita Caraquet en route vers le fort Cumberland, l'ancien fort Beauséjour. C'est de Smethurst que nous tenons tout ce que nous savons du nommé Saint-Jean et de sa famille, qu'il trouva établit à Caraquet. Il fit également mention, en outre, de fameux raid de Roderick McKenzie et de ses
hommes. Son récit fut publié plusieurs années plus tard à Londres. Ce livre,
maintenant devenu rare, a été réimprimé récemment, et complété de cartes
géographiques et de notes explicatives, dans les collections de la Société
Historique du Nouveau-Brunswick à St-Jean, N.-B. Volume II, page
358.
Caraquet, Miettes de son histoire.
Le capitaine de
Saint-Simon
Comme nous l'avons déjà vu dans un article précédent, un
soi-disant bâtiment de guerre, armé et équipé par quelques français de la
région de Restigouche, sous le
commandement du capitaine Saint-simon, causa, le 23 août 1760, quelques ennuis
aux vaisseaux de la Marine anglaise qui se trouvaient dans le golfe
St-Laurent.
Au mois d'octobre de la même année, Saint-Simon
s'emparait d'un navire anglais, à Gaspé, mais, peu de temps après cette
aventure, il rencontrait une puissante flotte anglaise qui le poursuivit
jusqu'au hâve de Shippagan et de là, à un endroit maintenant appelé Saint-Simon.
L'équipage échoua le vaisseau pour empêcher qu'il tombe aux mains des Anglais,
les soldats se sauvèrent sur la côte, mais étant dans l'impossibilité de
retourner à Restigouche, tard dans l'automne, ils furent obligés d'hiverner ici.
Ils passèrent l'hiver dans une petite baie, à l'ouest de la Pointe-à-Bouleau. On
a trouvé plusieurs reliques, aux environs de ce site, attestant cet événement
historique. Au printemps de 1761, le capitaine Saint-Simon, dont
cette jolie petite baie porte le nom, au lieu de retourner à Restigouche, fit
voile vers le sud en route vers la vieille France, tandis que la plupart des membres de son équipage retournèrent en toute probabilité à leurs familles, de l'autre côté de la Baie des Chaleurs. Quelques uns en revinrent plus tard pour fonder Bas-Caraquet, dont nous essayerons de
raconter l'histoire dans une autre série d'articles. Si le lecteur désire se renseigner davantage au sujet de cet événement qui, dans la localité, n'est pas très bien compris, il trouvera de plus amples détails dans les transactions de la société Royale du Canada, volume XII, 1906, section 11, page 134.
C'est un peu plus tard, durant cette même année de 1761,
que Smethurst, un trafiquant anglais abandonné lâchement par le capitaine de son bateau, visita Caraquet en route vers le fort Cumberland, l'ancien fort Beauséjour. C'est de Smethurst que nous tenons tout ce que nous savons du nommé Saint-Jean et de sa famille, qu'il trouva établit à Caraquet. Il fit également mention, en outre, de fameux raid de Roderick McKenzie et de ses
hommes. Son récit fut publié plusieurs années plus tard à Londres. Ce livre,
maintenant devenu rare, a été réimprimé récemment, et complété de cartes
géographiques et de notes explicatives, dans les collections de la Société
Historique du Nouveau-Brunswick à St-Jean, N.-B. Volume II, page
358.