Caraquet
Miettes de son histoire
par J.-Médard Légère
Partie 18
Caraquet
Tous ces colons, à l'exception de Gauvin, étaient de véritables Acadiens, comme l'étaient leurs épouses, montrant combien étaient parfaitement distincts d'origine ces deux groupes de canadiens et d'acadiens de Caraquet. En effet, cette distinction se fit sentir pendant longtemps, car on nous informe qu'aucun mariage ne fut contracté entre les acadiens et canadiens jusqu'à cinquante ans après leur établissement.
Dans les premiers temps, il existait un certain sentiment de race ente ces deux groupes, à Caraquet, sentiment qui est maintenant totalement disparu. Toutefois, pendant une certaine période, et ce, il n'y a pas si longtemps, l'intermariage entre les deux groupes n'étaient pas encouragé.
Joseph Chiasson, un autre acadien marié à Anne Haché, originaire de l'Île Sa-Jean (Île du Prince-Édouard) et demeurant à Miscou depuis quelque temps, vint aussi s'établir parmi les non-acadiens de Bas-Caraquet.
Tous ces gens étaient des fermiers, faisant un peu de pêche et beaucoup de chasse, car ils vivaient dans un endroit idéal, où il y avait du gibier en abondance, oiseaux aquatiques, des huîtres et des coques et une grande variété de poissons bons à manger et qu'ils pouvaient se procurer sans un outillage trop élaboré et avec un minimum d'efforts. Ceci a probablement beaucoup contribué à la survivance, à la suite de l'exil, qui avait miné leurs forces.
Miettes de son histoire
par J.-Médard Légère
Partie 18
Caraquet
Tous ces colons, à l'exception de Gauvin, étaient de véritables Acadiens, comme l'étaient leurs épouses, montrant combien étaient parfaitement distincts d'origine ces deux groupes de canadiens et d'acadiens de Caraquet. En effet, cette distinction se fit sentir pendant longtemps, car on nous informe qu'aucun mariage ne fut contracté entre les acadiens et canadiens jusqu'à cinquante ans après leur établissement.
Dans les premiers temps, il existait un certain sentiment de race ente ces deux groupes, à Caraquet, sentiment qui est maintenant totalement disparu. Toutefois, pendant une certaine période, et ce, il n'y a pas si longtemps, l'intermariage entre les deux groupes n'étaient pas encouragé.
Joseph Chiasson, un autre acadien marié à Anne Haché, originaire de l'Île Sa-Jean (Île du Prince-Édouard) et demeurant à Miscou depuis quelque temps, vint aussi s'établir parmi les non-acadiens de Bas-Caraquet.
Tous ces gens étaient des fermiers, faisant un peu de pêche et beaucoup de chasse, car ils vivaient dans un endroit idéal, où il y avait du gibier en abondance, oiseaux aquatiques, des huîtres et des coques et une grande variété de poissons bons à manger et qu'ils pouvaient se procurer sans un outillage trop élaboré et avec un minimum d'efforts. Ceci a probablement beaucoup contribué à la survivance, à la suite de l'exil, qui avait miné leurs forces.