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Histoire de Caraquet

3/28/2012

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Caraquet
Miette de son histoire
Par J.-Médard Léger

Tiré de l'Évangéline, nov. 1953

Les corsaires de la Ristigouche – 1760

Les mêmes raisons qui nous ont poussés à écrire au sujet de Beauséjour et sa chute, nous incitent à vous parler des activités et des manœuvres des «corsaires» de Ristigouche.

Entretemps, prit place un autre événement de grand intérêt local, qui a trait à l’histoire de nos premiers temps de Caraquet. En l’année 1760, la lutte entre l’Angleterre et la France pour obtenir la suprématie en Amérique touchait à sa fin et parmi les possessions entre les mains des Français se trouvait la Ristigouche. Il y avait là quelques soldats français congédiés, marins, réfugiés acadiens et autres habitants tant français et indiens au nombre de 1,500, qui s’étaient groupés, venant des différents coins des provinces. Certains historiens désignèrent cette bande de réfugiés comme «l’armée forte de Ristigouche», mais c’était une grande exagération, puisque ces 1,500 personnes comprenait les femmes et les enfants, aussi bine que les Indiennes et leurs enfants. Toutefois, si leur nombre était insuffisant, ils faisaient preuve, par contre, de grande ingéniosité.

Dans les archives de Paris, on a trouvé des lettres se rapportant à leurs activités, dont l’une venant de Québec, datée de 17 septembre 1760, de Basagier, commissaire du gouverneur Vaudreuil, adressée à Marchault, ministre des «Affaire coloniales» à Paris, se lisait comme suit :«des particuliers de cette rivière (Ristigouche) ont réussi à équiper une goélette de 35 tonneaux, avec 47 hommes, dont l’armement consiste de 10 pierriers et trois canons; on n’a pas entendu parler d’eux depuis qu’ils ont levé voile le 23 août. Dans une autre lettre de Bazagier au même ministre et sur le même sujet, datée du 4 décembre (1760), ils ont fait une riche capture en vue de Gaspé, mais ils furent poursuivis par une frégate anglais (du squadron du Capitaine Byron) et se réfugièrent à Chipegan (Shippagan) où ils firent naufrage et se cachèrent.»

Armés de pierriers!

Les méfaits de cet équipage donnèrent aux gouverneurs anglais une excuse pour classifier ces indiens dénudés et les Acadiens de Ristigouche comme corsaires», ou pirates pour toutes ces suites de représailles contre les habitants des côtes du golfe.

Il faudrait éclaircir un point de cette expédition malavisée. D’où venaient les trois canons? En mai 1760, quatre mois précédant cet événement, un convoi français de marchandise, dont Sieur Dangeai était commandant, après un long voyage à travers l’Atlantique, rencontra la flottille du capitaine Byron dans le golf St-Laurent, Le «Fame», l’«Achille», le «Dorsetchire» et «Scarboro» le 8 juillet, à 5 hres du matin, attaquèrent les bateaux français Espérance, de 30 canons et le Bienfaisant, de 22 canons, qui furent coulés dans un court temps. Dangeai, lui-même, fait sauter le «Marchant» 32 canons, pour empêcher sa capture, et le Marquis de Maloze, 10 canons, autre bateau français, et se réfugia dans la Baie de Ristigouche et fut échoué près de l’endroit où  nos indiens et réfugiés français (les fameux 1,500) avaient leur campement. Alors, les 3 canons dont s’est servie la goëlette armée, mentionnée plus haut, ont du être pris dans ce bateau; de même la plupart de l’équipage du capitaine de St-Simon fut recrutée de ce bateau échoué. Nous parlerons plus longuement, du capitaine St-Simon et de son bateau armé dans un chapitre suivant                                                                                



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    Bonjour, j'ai crée ce deuxième blogue pour y déposer des articles d'histoire provenant des journaux. Je vous souhaite une bonne lecture.

    Pour le moment je vous présente l'histoire de Caraquet publiée dans l'Évangéline de 1953 par Médard Léger.

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