
LES PEAUX ROUGES
Dans les chapitres précédents, nous avons essayé de vous donner une description courte mais aussi
claire que possible de Caraquet. Maintenant, nous parlerons de ses habitants.
Les Micmacs furent les premiers résidents et ils ont laissé peu de traces de leur passage. La tradition veut qu’ils aient eu un campement à Pointe-à-Brideau, actuellement propriété, de la compagnie Robin, Jones & Whitman.
Caraquet n’a pas probablement jamais été favorisé par les Peaux Rouges, car l'on n’a trouvé aucun indice de leur lieu de sépulture. Les conditions n'étant pas aussi favorab1es à la pêche à l'anguille et à la chasse au gibier et autres - ce qui fait la vie de tout Indien - il pouvait trouver ces choses en abondance à Pokemouche, Tracadie et aux alentours de Caraquet donc on ne devait être qu’un lieu de passage pour eux.
Ce lieu semble avoir été l’un des premiers établissements de quelque importance, car on a trouvé d’anciens lieux de sépulture sur la rive ouest. Il y a quelques cent ans, près de l’église, on a déterré des corps dont quelques-uns étaient enveloppés d’écorce de bouleau, probablement des Indiens : d’autres devaient être des européens, car parmi des derniers, l’on trouva des ossements d’une personne apparemment distingués qui portait un grand crucifix. Il s’agissait sans doute d’un missionnaire jésuite ou récolets ; on sait que quelques-uns de ces derniers ont succombé aux privations et à la misère. D’autres missionnaires, croit-on, ont été enterrés avec Nicholas Denys à la pointe Ferguson, dont le Père Balthazar, capucin de Paris, qui exerça son ministère dans ces parages de 1648 à 1654, revenant sur les lieux plus tard en 1656 jusqu’à sa mort survenue en 1687.
(Cliquez sur la photo pour connaître le peintre Donald McGraw qui a peint une collectio
Dans les chapitres précédents, nous avons essayé de vous donner une description courte mais aussi
claire que possible de Caraquet. Maintenant, nous parlerons de ses habitants.
Les Micmacs furent les premiers résidents et ils ont laissé peu de traces de leur passage. La tradition veut qu’ils aient eu un campement à Pointe-à-Brideau, actuellement propriété, de la compagnie Robin, Jones & Whitman.
Caraquet n’a pas probablement jamais été favorisé par les Peaux Rouges, car l'on n’a trouvé aucun indice de leur lieu de sépulture. Les conditions n'étant pas aussi favorab1es à la pêche à l'anguille et à la chasse au gibier et autres - ce qui fait la vie de tout Indien - il pouvait trouver ces choses en abondance à Pokemouche, Tracadie et aux alentours de Caraquet donc on ne devait être qu’un lieu de passage pour eux.
Ce lieu semble avoir été l’un des premiers établissements de quelque importance, car on a trouvé d’anciens lieux de sépulture sur la rive ouest. Il y a quelques cent ans, près de l’église, on a déterré des corps dont quelques-uns étaient enveloppés d’écorce de bouleau, probablement des Indiens : d’autres devaient être des européens, car parmi des derniers, l’on trouva des ossements d’une personne apparemment distingués qui portait un grand crucifix. Il s’agissait sans doute d’un missionnaire jésuite ou récolets ; on sait que quelques-uns de ces derniers ont succombé aux privations et à la misère. D’autres missionnaires, croit-on, ont été enterrés avec Nicholas Denys à la pointe Ferguson, dont le Père Balthazar, capucin de Paris, qui exerça son ministère dans ces parages de 1648 à 1654, revenant sur les lieux plus tard en 1656 jusqu’à sa mort survenue en 1687.
(Cliquez sur la photo pour connaître le peintre Donald McGraw qui a peint une collectio