Plusieurs noms ressortent comme étant possiblement le nouveau pape mais aucun ne parle de Jorge Mario Bergoglio, ce jésuite Argentin. Comme je m'intéresse beaucoup à l'Église dans tout ce qu'elle a de beau et de moins beau, j'avais suivi le consistoire de très près, du moins ce qu'en disait les journalistes. La veille de l'élection du pape je reçois un appel téléphonique d'une station de radio me demandant si le lendemain j'accepterais de participer à une table ronde où se trouverait également notre vicaire général. J'ai expliqué au journaliste de la radio qu'il m'était impossible pour le lendemain, j'avais d'autres engagements. Il me suggéra de faire une entrevue préenregistrée qu'il ferait jouer pendant l'émission, table ronde. Comme le sujet m'intéressait j'ai accepté. J'ai donc fait l'entrevue en après-midi. Dans l'entrevue j'ai mentionné qu'il faudrait regarder du côté de l'Argentine pour trouver un pape qui réponde à ce que semble vouloir le consistoire. En soirée le pape François fut élu.
Le lendemain la table ronde a eu lieu et le réalisateur a fait jouer mon entrevue. À leur grande surprise et à celle des auditeurs ils réalisèrent que j'avais regardé du côté de l'Argentine et qu'effectivement le nouveau pape était Argentin.
J'ai donc reçu des appels téléphoniques me demandant comment j'avais su cela. J'ai donc expliqué que j'avais suivi de très près les débats du consistoire et que même si le nom n'y était pas je savais qu'il existait en Argentine un cardinal qui répondait très bien au désir des cardinaux réunis. Je leur ai expliqué qu'en aucun temps j'avais eu une révélation ou quoi que ce soit, mais que je m'étais simplement renseigné et j'en étais venu à cette conclusion.
L'émotion et la surprise de la démission de Benoît XVI et l'arrivée du pape François continuent de surprendre le d'émerveiller le monde chrétien et non croyant.