C’est le trait le plus caractéristique, le plus admiré aussi, du nouveau pape. Il aime les gens. Et les gens l’aiment. C’est évident à chacune de ses sorties publiques, à commencer par les mercredis place Saint-Pierre. C’est aussi un mystère. Physique : comment fait-il, à bientôt 77 ans, pour garder autant de force pour serrer autant de mains, caresser autant d’enfants, s’attarder avec autant de personnes handicapées ? Mystère de l’immensité de sa disponibilité : comment fait-il pour être avec chacun aussi présent, que la personne soit devant lui ou au bout du fil à l’autre bout du monde ?
...Le pape François l’a redite le 14 novembre au Quirinal, siège de la Présidence de la République italienne : « Je voudrais frapper en esprit à la porte de chaque habitant de ce pays, où se trouvent les racines de ma famille terrestre, et offrir à tous la parole salvatrice et toujours nouvelle de l’Evangile ». Dans des termes plus chaleureux et concrets encore, il avait fait part du même désir le 25 juillet à Varginha, favela de Rio de Janeiro visitée durant son voyage apostolique au Brésil fin juillet : « J’aurai voulu frapper à chaque porte, dire ‘bonjour’, demander un verre d’eau fraîche, prendre un « cafezinho », – pas un verre de grappa !-, parler comme à des amis de la maison, écouter le cœur de chacun, des parents, des enfants, des grands-parents.. »
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