La voix du désert
  • Accueil
  • Réflexions
    • Père Zoël Saulnier
  • Radio
  • Grâce à Dieu...
  • Jardin-fleuri
  • Projet-orgue
  • Blog
    • Blog-2 >
      • Histoire >
        • Histoire d'Acadie
  • Coin écriture
  • Contact
  • Grâce à Dieu...
  • Grâce à Dieu...

Un pape à l'image de Jésus

11/18/2013

0 Commentaires

 
Pourquoi le pape recherche tant les contacts?
C’est le trait le plus caractéristique, le plus admiré aussi, du nouveau pape. Il aime les gens. Et les gens l’aiment. C’est évident à chacune de ses sorties publiques, à commencer par les mercredis place Saint-Pierre. C’est aussi un mystère. Physique : comment fait-il, à bientôt 77 ans, pour garder autant de force pour serrer autant de mains, caresser autant d’enfants, s’attarder avec autant de personnes handicapées ? Mystère de l’immensité de sa disponibilité : comment fait-il pour être avec chacun aussi présent, que la personne soit devant lui ou au bout du fil à l’autre bout du monde ?

...Le pape François l’a redite le 14 novembre au Quirinal, siège de la Présidence de la République italienne : « Je voudrais frapper en esprit à la porte de chaque habitant de ce pays, où se trouvent les racines de ma famille terrestre, et offrir à tous la parole salvatrice et toujours nouvelle de l’Evangile ». Dans des termes plus chaleureux et concrets encore, il avait fait part du même désir le 25 juillet à Varginha, favela de Rio de Janeiro visitée durant son voyage apostolique au Brésil fin juillet : « J’aurai voulu frapper à chaque porte, dire ‘bonjour’, demander un verre d’eau fraîche, prendre un « cafezinho », – pas un verre de grappa !-, parler comme à des amis de la maison, écouter le cœur de chacun, des parents, des enfants, des grands-parents.. »

Pour en savoir plus
0 Commentaires

Drôle de pape

9/19/2013

0 Commentaires

 
Un pape qui délaisse ses discours pour discuter librement, qui répond sans embarras aux questions des enfants qui le tutoient. Un pape qui invoque des "raisons psychologiques" pour ne pas vivre dans les appartements pontificaux, dénonce un décorum d'un autre âge... Mais qui exhorte, rassure, encourage avec vigueur et bonté. Voici un florilège des déclarations de ce drôle de pape.


Pour lire l'article au complet.

0 Commentaires

Je préfère une Église accidentée à une Église malade

5/14/2013

0 Commentaires

 
Photo
Je viens de terminer le livre Le pape François, Je crois en l'homme.
Un livre intéressant pour mieux connaître notre nouveau pape. Certainement un livre à lire. Ce pape François va certainement renouveler l'Église mais réussira-t-il à réconcilier le monde moderne et l'Église?

Citation 
«Il est essentiel que les catholiques -  Les prêtres comme laïcs - partent à la rencontre des gens. Le rôle de l'Église est d'aller vers les autres de connaître chacun par son nom. C'est le coeur de sa mission.


Il est vrai qu'en descendant dans la rue on prend le risque, comme n'importe qui, d'avoir un accident. Mais je préfère mille fois une Église accidentée à une Église malade.»


0 Commentaires

Ne pas résister à l'Esprit-Saint

4/17/2013

0 Commentaires

 
Nous savons tous combien il est difficile d'accepter des changements que ce soit dans notre vie personnelle ou encore au niveau de la société. Mais plus cela est quand il s'agit d'une institution comme l'Église catholique qui existe depuis plus de 2000 ans. Nous n'avons qu'à référer au Concile Vatican II qui proposait de renouveler l'Église sans changer sa doctrine de base celle qu'on dit apostolique. Cependant il est possible de changer tout ce qui relève de la discipline de l'Église, cela inclue la liturgie, les lois et autres. 

Le pape François tente de réveiller la hiérarchie, les prêtres et fidèles qui résistent à appliquer les données du Concile Vatican II, il le fait en se servant des Écritures. Je vous donne le lien pour lire l'article au complet. Mais avant voici un avant-goût.

« L’Esprit-Saint nous dérange ».

Le pape a commenté la première lecture du jour, où Etienne fustige le sanhédrin : « Hommes à la tête dure, votre cœur et vos oreilles ne veulent pas connaître l’Alliance : depuis toujours vous résistez à l’Esprit Saint; vous êtes bien comme vos pères! Y a-t-il un prophète que vos pères n’aient pas persécuté ? » (Ac 7, 51- 8, 1a)

Ainsi, a ajouté le pape, Etienne dit en quelque sorte : « Vous avez tué les prophètes, … puis vous les avez vénérés, vous leur avez érigé des monuments, mais après les avoir tués ». Pour le pape, « c’est ainsi que se manifeste la résistance à l’Esprit Saint ».

« Vous pourriez dire: “Mais Père, cela se passait avant. Maintenant nous sommes tous satisfaits avec l’Esprit”. Ce n’est pas vrai ! Cette tentation est encore d’aujourd’hui », a-t-il insisté.

Ainsi, le chrétien aussi oppose de la résistance à l’Esprit : « Pour le dire clairement, l’Esprit-Saint nous dérange. Car il nous remue, il nous fait marcher, il pousse l’Eglise à avancer. Et nous sommes comme Pierre à la Transfiguration : “Ah, qu’il est heureux que nous soyons ici, tous ensemble !” … mais que cela ne nous dérange pas ! ».

La résistance à l’Esprit de Vatican II

Le pape a dénoncé sans ambages cette « résistance à l’Esprit » dans la réception de Vatican II, qui a été « une belle œuvre de l’Esprit-Saint » : « cinquante ans plus tard, avons-nous fait tout ce que l’Esprit-Saint nous a dit dans le Concile » ?

Suite: http://www.chretiente.info/201304173203/invitation-a-se-laisser-deranger-par-lesprit-saint/

0 Commentaires

Un véritable renouveau, est-ce possible?

3/5/2013

0 Commentaires

 
Et si nous étions à la veille d'un véritable renouveau au sein de l'Église? En suivant l'actualité et tout ce qui se dit autant dans médias ou encore à Rome, il semble y avoir une volonté de changer des choses. Nous avons toujours connu une Église (Vatican) fermée et très secrète et voilà que tout éclate au grand jour même s'il y a encore des zones grises.

Les cardinaux qui n'oeuvrent pas à Rome veulent savoir ce qui s'y passe avant que le conclave soit ouvert. Voici ce se dégage des interventions : 'La candidature d’un papabile doté d’une expérience de terrain semble préférée à celle d’un homme de l’appareil du Vatican'. Ceci exprime bien le désir de briser ce cercle vicieux qu'entretenait la curie romaine. Nous avons besoin d'un pape du grand jour, qui oeuvre dans le monde réel, pas seulement entre les quatre murs du Vatican. De nombreux prélats réclament une réforme en profondeur d’une Curie décrédibilisée.

Le prochain pape devra être un pasteur, réformateur, un homme de poigne doté d'un esprit missionnaire. Voilà ce qui semble se dégager des commentaires entendus.
On se plaît à dire que le XXIe siècle est celui de la vérité, sait-on jamais?
0 Commentaires

Une Église catholique sans pape

3/1/2013

0 Commentaires

 
Une Église catholique sans pape,  est-ce possible?

Eduardo Hoornaert

                                      Traduction du portugais: Jean-Guy Tremblay

L' annonce de la démission de Benoît XVI m'a surpris, comme  plusieurs autres personnes. La simplicité avec laquelle le pape a exposé ses sentiments m'impressionne. En agissant ainsi, il aide à débloquer la vison statique de la papauté et ouvre un espace opportun pour une discussion sur  le gouvernement de l'Église catholique. Il ne s 'agit pas d' un simple geste isolé. C'est ce que je voudrais démontrer dans le texte qui suit. Ma question se formule ainsi: l'Église catholique a-t-elle besoin d' un pape?

1. La papauté

La papauté n'est pas liée à l' origine du christianisme. Le vocable «pape», par exemple, n' apparaît pas dans le Nouveau Testament. En ce qui concerne  le  verset de l'Évangile de Matthieu  («tu es Pierre et sur cette pierre je  construirai mon  Église» 16,18), que l'on évoque habituellement pour légitimer la papauté, il serait bon de nous souvenir de ce que l' exégèse actuelle et exhaustive nous dit

lorsqu' elle affirme que nous ne pouvons pas isoler un texte de son contexte littéraire et le transformer en un oracle. Au contraire, celui qui lit les évangiles dans leur contexte comprend qu'il est absurde de penser que Jésus ait planifié une dynastie évangélique à caractère corporatif, basée sur une succession de pouvoirs. Les paroles «tu es Pierre» n'a rien à voir avec l'institution de la papauté. Ce fut l'évêque,  Eusèbe de Césarée, théoricien de la politique universelle  de l'empereur Constantin, qui, au IVème siècle, commença à dresser des listes successives d'évêques pour les principales villes de l'empire romain, de façon à adapter le système chrétien au modèle romain de succession des pouvoirs et, dans plusieurs cas, sans vérifier la véracité des noms inscrits. Cet évêque-écrivain est le créateur de l'image de Pierre-Pape. Mais la recherche historique pointe  dans une autre direction  et démontre que le vocable «pape» (pope), qui vient du grec populaire du IIIème siècle, est un terme dérivé du mot grec «pater» (papa) et exprime l'affection que les chrétiens témoignaient aux évêques et aux prêtres. Le terme pénétra le vocabulaire chrétien tant dans l'Église orthodoxe que catholique. En Russie, jusqu'à aujourd'hui, le pasteur d' une communauté se nomme «pope».  L'histoire nous apprend que le  premier évêque à être appelé «pape» fut Cyprien , évêque de Carthagène entre 248 et 258, et que le vocable apparut tardivement à Rome. Jean 1er fut le premier évêque de cette cité à être appelé pape (selon la documentation disponible) au VIème  siècle.

2. L' épiscopat.

En contraste avec la papauté, l'institution épiscopale repose sur de profondes racines à l' origine même du christianisme et se réfère à une fonction qui existait déjà dans le système «synagogal» juif.  Le mot «évêque» (qui signifie «superviseur») se retrouve plusieurs fois dans les textes du Nouveau Testament (1Tim 3,2; Tite 1,7; 1Pr 2, 25 et  Ac 20,29) de même que le substantif «épiscope» (1Tm 3,1). Dans les synagogues juives, «l'épiscopos» était responsable du bon ordre dans les réunions, et les premières communautés chrétiennes ne firent rien de plus que d'adopter et d'adapter le nom et la fonction.

3. La lutte pour le pouvoir.

À partir du IIIème siècle, se déchaîna, entre les évêques des quatre principales métropoles de l'empire romain (Constantinople, Alexandrie, Antioche et Rome), une dure lutte de pouvoir. Cette lutte fut particulièrement dramatique dans la partie orientale de l'empire, où se parlait la langue grecque. Les évêques en litige furent appelés «patriarches», un terme qui  accouple au «pater» grec  le pouvoir politique («archè» en grec, signifie «pouvoir»). Le patriarche est en même temps père et leader politique. Au commencement, Rome ne s'impliqua pas beaucoup dans cette dispute, se trouvant loin des grands centres de pouvoir de l'époque, et utilisait le latin, une langue moins universelle (utilisée seulement par l'administration et

l'armée). De son côté, Jérusalem, cité «mère» du mouvement chrétien, demeura en dehors de la lutte, étant une cité de peu

d'importance  politique.

Néanmoins, Rome se faisait valoir dans la partie occidentale de l'empire. L'évêque Cyprien de Carthagène, déjà mentionné, réagit avec énergie contre les prétentions hégémoniques de l'évêque de Rome et insista: entre les évêques doit régner une «complète égalité de fonctions et de pouvoir». Mais le cours de l'histoire fut implacable. Les patriarches successifs de Rome réussirent à amplifier leur autorité et élevèrent toujours plus haut le ton de la voix, principalement après l'alliance avec le pouvoir émergent germanique en Occident (Charles Le Grand, 800). Les relations avec les patriarches orientaux (principalement avec le patriarche de Constantinople) devinrent toujours plus tendus jusqu'à ce qu'advint la rupture de 1052. Ainsi débuta l'histoire de l'Église apostolique romaine proprement dite.

4. Le pape demeure du côté des plus forts.

Une fois «maîtresse du moment», Rome développa d'une manière toujours plus sophistiquée «l'art de la cour» appris à Constantinople. Pratiquement tous les gouverneurs de l'Europe occidentale apprirent l'art diplomatique avec Rome. Il s'agit d'un art qui n'a rien d'édifiant, qui inclut hypocrisie, mensonge, apparence, habilité à  manipuler le peuple, impunité, silence, langage codifié (inaccessible à ceux de l'extérieur), paroles religieuses (et trompeuses), cruauté recouverte de charité, accumulation de richesses (indulgences, menace de l'enfer, pastorale de peur, etc.).

L' imposante «histoire criminelle du christianisme» en 10 volumes, que l'historien K. Desxchner vient de terminer, décrit cet art éminemment papal en détails. Ce fut principalement par le moyen de l'art diplomatique, au cours du Moyen Âge, que la papauté eut un succès phénoménal. Sans armes, Rome affronta les plus grands pouvoirs de l'Occident et sortit victorieuse (Canossa 1077). Un des résultats fut, au dire de l'historien Toynbee, «l'Intoxication du pouvoir». Le pape commença à perdre contact avec la réalité et se mit à vivre dans un univers irréel, rempli de paroles surnaturelles (que personne ne comprenait). Ainsi que l'a bien observé Ivone Gebara, certaines d'entre elles sont encore en vogue aujourd'hui, comme lorsqu'on prétend que le Saint Esprit élira le prochain pape.

Avec l'avènement de la modernité, la papauté perdit peu à peu l'espace public. Au XIXème siècle, principalement durant le long pontificat de Pie XI, il devint évident que l'antique stratégie de s'opposer «au pouvoir de ce monde» ne fonctionnait plus. Elle ne conduisait plus  à des victoires, mais enregistrait des déroutes.  Ainsi, le pape Léon XIII décida de changer de stratégie et initia une politique d'appui aux plus forts. Cette stratégie fonctionna durant tout le XXème siècle: Benoît XV sortit de la première guerre mondiale à côté des victorieux; Pie XI appuya Mussolini, Hitler et Franco, tandis que Pie XII  pratiqua une politique du silence devant les crimes contre l'humanité perpétrés durant la seconde guerre mondiale, au coût  d'innombrables vies humaines. Après une brève interruption avec Jean XXIII, la politique appuyant silencieusement les forts (et  distribuant de généreuses paroles de consolation aux perdants) continuèrent jusqu' à aujourd'hui.

5. Aujourd'hui, la papauté est un problème.

En raison de tout cela, on peut affirmer qu'aujourd'hui la papauté n'est pas une solution mais un problème. On ne peut pas dire la même chose de l'épiscopat qui a, ces derniers temps, a écrit de belles pages. En plus des évêques martyres (comme Romero et Angelelli), nous avons eu, ici en Amérique Latine, entre les années 1960 et 1990, une génération d'évêques exceptionnels.  De plus, le concile Vatican II avança l'idée de la collégialité épiscopale, avec  l'intuition suivante: renforcer le pouvoir des évêques et limiter celui du pape. Mais tout se heurta à un mur insurmontable fait de mélange entre préjudice mental (la loi du moindre effort), fascination du pouvoir (Walter Benjamin), attitude de faiblesse devant le puissant (Machiavel ) et art de la cour (Norbert Elias). Néanmoins, il vaut la peine de se souvenir que le catholicisme est plus grand que le pape et que l'importance des valeurs véhiculées par le catholicisme est plus grande que son système actuel de gouvernement.

6. L'Église catholique peut-elle survivre sans pape?

Se demander si l'Église catholique peut survivre sans pape, c' est  poser la même question que de savoir si la France peut survivre sans roi, l'Angleterre sans reine, la Russie sans tsar, l'Iran sans ayatollahs. La France n'a pas disparu avec la mort du roi Louis XVI et l'Iran ne disparaîtra certainement pas avec la fin du règne des ayatollahs. Il y aura certainement des résistances et des nostalgies, des tentatives de retour au passé, mais les institutions ne meurent pas avec les changements de gouvernement. En général, le mouvement  de l'histoire vers une plus grande démocratie et une participation populaire est indéniable. Tôt ou tard, l'Église catholique devra affronter la question du dépassement de la papauté pour adopter un système  de gouvernement central plus adapté aux temps que nous vivons.

Pour conclure, nous pouvons dire que l'actuel désir de faire des pronostics quant au futur pape peut produire des effets contreproductifs. Puisqu'il ne s'agit pas du pape, mais de la papauté en tant que type de gouvernement. Le comportement des grands médias, ces derniers jours, prouve ce que j'écris ici. Il ne focalise  pas  sur la papauté mais sur le pape. Ainsi il renforce  le syndrome papal. Pour la  télévision, le pape est un grand négoce. Le succès de l'enterrement de Jean-Paul II, il y a quelques années, démontra  aux planificateurs des grands médias les potentialités financières des grands événements papaux.  

C'est pour cela qu'aujourd'hui les médias sont,  eux aussi,

« catéchétiques»; ils présentent  les éléments de base du catéchisme papal: le pape est le successeur de Pierre, le premier pape; l'élection d'un pape, en dernière analyse, est l'œuvre du Saint Esprit; il ne faut pas perdre l'indulgence plénière accordée exceptionnellement par Dieu lors de la première bénédiction du nouveau pape. C'est ce que nous verrons dans les prochaines semaines. Peut-être serait-il mieux de ne pas parler du pape ces jours-ci, mais de travailler sur les thèmes contribuant à bâtir l'Église future.

En terminant, rappelons ici deux exemples récents en lien avec cette problématique. Peu de personnes savent qu'à la fin des années 1980, le cardinal Aloisio Lorscheider put discuter avec le pape Jean-Paul II de la décentralisation du pouvoir de l'Église. Il n'existe pas de traces écrites ou photographiques de la discussion, mais il parait que le pape se montra ouvert aux suggestions du cardinal brésilien, comme l'indique l'encyclique «Ut unum sint». Ce point fut commenté par José Comblin dans l'un de ses derniers ouvrages, «Problèmes du gouvernement de l'Église» «Problemas de governo da igreja» ( voir internet). Il pense que le pape ne se compromit pas parce qu'il ne percevait pas, dans l'Église, une réelle volonté d'avancer vers une direction décentralisée du gouvernement. Dans ce cas-ci, il demeure évident que le problème n'est pas le pape, mais la papauté.  

Un exemple bien différent, mais qui pointe dans la même direction, provient de l'évêque brésilien, Helder Camara. Arrivant à Rome pour participer au concile Vatican II (celui-ci n'ayant jamais voyagé en Europe auparavant), il fut étonné du comportement dans la cour romaine au point d'avoir des hallucinations, comme il le raconta dans ses lettres circulaires. Une fois, à l' occasion d'une session dans la basilique Saint-Pierre, il eut l'impression de voir l'empereur Constantin, montant un magnifique cheval au grand galop, envahir l'église. Une autre fois, il rêva que le pape était devenu fou, jetant sa tiare dans le Tibre et mettant le feu au Vatican. Dans des conversations intimes, il disait: le pape ferait bien de vendre le Vatican à l'Unesco et de louer un appartement dans le centre de Rome. J' ai pu vérifier personnellement, en diverses occasions, comment Dom Helder détestait le «secret papal» (un des instruments du pouvoir de Rome). En même temps, l'évêque brésilien maintenait une amitié sincère avec le pape Paul VI, ce qui démontre que le problème n'est pas le pape, mais vraiment la papauté en tant qu'institution.

------------

Eduardo Hoornaert, né en Belgique en 1930, théologien et historien, enseigne l'histoire de l Église dans différents instituts de théologie du Nord-Est du Brésil depuis 1958. Il est également membre de la Commission d'études d'histoire de l Église en Amérique latine (CEHILA). Il accompagne aussi l'expérience des communautés ecclésiales de base et écrit l'histoire du point de vue du peuple, spécialement des Indiens, des Noirs et des pauvres.

0 Commentaires

Départ du pape

2/28/2013

0 Commentaires

 
Eh voilà, il n'y a plus de pape à Rome. Vidéo sur son départ.
0 Commentaires

Le pape renonce à son pontificat

2/11/2013

0 Commentaires

 
Voici ce que j'apprends ce matin, je n'arrive pas à y croire. Voir l'annonce en provenance du Vatican.
0 Commentaires

    Categories
    ​

    Tout
    Acadie
    Acadie Nouvelle
    Acadie-Nouvelle
    Actualité
    Alcool
    Appartenance
    Archevêque De Milan
    Archevêque De Moncton
    Artistes Acadiens
    Assurance Emploi
    Au Nom De La Rose
    Authenticité
    Baie Des Chaleurs
    Benoît XVI
    Bon Pasteur
    Cadeau
    Caisses Populaires Acadiennes
    Canada
    Cardinal
    Cardinal Barbarib
    Cardinal Barbarin
    Cardinal Ouelette
    Catholiques
    Chômage
    Coeur
    Conclave
    Conservateur
    Corruption
    Culture Religieuse
    Démission Du Pape
    Désirs
    Dialogue
    Dignité Humaine
    Divorcés
    Divorcés Remariés
    Drogue
    Droits Privés
    Écologie
    Église
    Église Malade
    Église Malade
    élections Américaines
    Environnement
    Erreur
    Esprit Saint
    Esprit-Saint
    Été
    Évangélisation
    Famille
    Femme
    Fête
    Fête Nationale Des Acadiens
    Fortune
    Français
    Français
    François
    François 1er
    Gâteau
    Glaçage
    Harper
    Homélie Du Pape
    Homme
    Identité
    Jésus
    Jésus Christ
    Jeunes
    Jmj 2013
    Justice Divine
    Justice Humaine
    Justice Sociale
    L
    Langage
    Langue
    Livre Ancien
    Lobby Gay
    Luther
    Mafia
    Maladie
    Mariage Couple De Même Sex
    Marie-Claire Alain
    Martin Légère
    Mgr D.Jodoin
    Mgr Jodoin
    Mgr Vincenzo Paglia
    Michel-Ange
    Mine
    Monde
    Noël
    Nourriture
    Nouveau Brunswick
    Nouveau-Brunswick
    Nouveau Pape
    Offre D'emploi
    Papabili
    Pape
    Pape François
    Pape Idéal
    Partage
    Prisonnier
    Réflexion
    Réforme
    Religion Catholique
    Renonce à Son Pontificat
    Rêve
    Silence
    Société
    Somme Théologique
    St Thomas D'Aquin
    St-Valentin
    Suicide
    Syrie
    Télévision
    Tempête
    Temps
    Travail
    Trump
    Université De Moncton
    Vacances
    Vatican
    Vie
    Visite
    Voile

    Flux RSS