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Apparetnance-identité

5/25/2013

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Selon une enquête menée  dans les provinces de l’ Atlantique auprès des jeunes de 13 à 18 ans, les pensées suicidaires et la dépression seraient omniprésentes dans la vie des jeunes de 13 à 18 ans.

« Les obstacles, c'est bien sûr la télévision, les jeux vidéo. Les contacts indirects deviennent de plus en plus forts et les contacts directs deviennent de moins en moins fréquents », affirme le pédopsychologue Charles Emmrys.

Se pourrait-il qu’il y ait plus que cela à la base de cette situation? Nous savons que cette période de croissance que passe le jeune à cet âge-là est une période d’instabilité. Le jeune ne sait pas vraiment où se situer par rapport à lui-même, par rapport aux autres et la société. Il doit donc avoir le sens de l’appartenance pour pouvoir trouver son identité et se sécuriser. Faire face à la vie sans le sens d’appartenance et sans identité propre devient menaçant et il est dangereux de compenser ce manque par la fuite dans la drogue, l’alcool et une sexualité déracinée. N’arrivant pas à pouvoir se retrouver dans ces modes d’expression il sombre dans la dépression et l’idée du suicide fait son apparition.

Pour avoir le sens d’appartenance, il faut être enraciné dans une famille, dans une communauté et dans une spiritualité. Notre société actuelle offre-t-elle des situations favorables à créer le sens d’appartenance?

Comme société, nous avons donc à nous questionner pour évaluer ce que nous offrons à nos jeunes afin qu’ils puissent trouver leur identité dans notre monde actuel.

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En France comme au Canada les conséquences du chômage

2/25/2013

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Comment le chômage met en danger la vie sociale.

Article intéressant. Il est long mais vaut la peine d'être lu. Il décrit la situation en France mais peu importe le pays sur le plan social et psychologique c'est ,a même chose. Vous pouvez lire l'article en entier sur le site La Croix

Au-delà du risque de suicide, deux fois plus élevé chez les chômeurs, la perte d’emploi provoque de nombreux dommages  que se figurent difficilement ceux qui ne l’ont pas connu.

Quand en 2007, Karima perd son emploi d’agent de maîtrise dans son entreprise de télécommunications, elle ne s’inquiète pas tellement. Licenciée lors d’un plan social, elle part avec une indemnité et des droits ouverts au chômage. Un congé parental plus tard, elle se remet à chercher du travail. « Au début, j’étais confiante, je pensais retrouver quelque chose d’équivalent, j’ai même refusé un poste avec un plus petit salaire et des déplacements », se souvient cette quadragénaire. 

Mais peu à peu, le doute s’installe. « Au début, vous postulez à des offres qui correspondent à vos compétences, puis, comme vous n’avez pas d’écho, vous répondez à des postes de plus en plus déqualifiés. Mais ça ne donne rien non plus. Alors vous finissez par vous dire que c’est vous le problème et que vous ne valez rien. » 

Commence alors ce que Karima décrit comme une véritable « descente » : « Je ne m’autorisais plus à aller à la piscine, à sortir, à faire autre chose que de chercher un travail. Je passais mes journées en jogging devant cette saleté d’ordinateur qui ne m’apportait aucune satisfaction. J’avais honte. J’ai grossi. Et mon mari n’a pas compris ce qui m’arrivait. » 

« JE NE SOUHAITE À PERSONNE DE VIVRE CE QUE J’AI VÉCU » .....

Comment le manque de travail peut-il faire tant de dégâts ? L’immolation d’un demandeur d’emploi nantais, le 13 février, et la tentative deux jours plus tard d’un autre demandeur d’emploi, à Saint-Ouen cette fois, a rappelé brutalement à l’opinion publique que le chômage n’est pas qu’un problème économique. Même si les statistiques restent imprécises, globalement, les chômeurs présentent « un risque de décès par suicide plus de deux fois supérieur à celui des actifs occupés », indique l’Institut national de veille sanitaire dans un rapport de 2011. Et le peu de données qui existent montre, du moins chez les chômeurs de longue durée, un état de santé plus mauvais que la moyenne....


 DIMENSION PSYCHOLOGIQUE ET IDENTITAIRE 

 « On aurait pu penser qu’avec l’installation du chômage de masse, les gens vivraient cette épreuve plus comme un phénomène structurel, moins comme une remise en cause personnelle, mais en fait pas du tout », estime la sociologue Danièle Linhart, directrice de recherches au CNRS. Sans doute parce que, chômage de masse ou pas, « on retrouve toujours deux aspects dans la perte d’emploi : la difficulté matérielle, qui est évidente, et la dimension psychologique et identitaire, tout aussi essentielle. » 

Ainsi, perdre son emploi, c’est d’abord perdre sa source de revenus, sur laquelle était souvent basé tout un projet de vie. Ne serait-ce que parce que l’allocation de chômage ne compense qu’entre 57,4 % et 75 % de l’ancien salaire. Et moins d’un inscrit sur deux à Pôle emploi y a droit.« Matériellement, il y a quand même une réalité objective à ce que la perte d’emploi soit vécue comme une catastrophe, et cela d’autant plus en ce moment où les personnes savent que retrouver un travail ne sera pas facile », argumente Danièle Linhart. Ainsi près de quatre inscrits à Pôle emploi sur dix le sont depuis plus d’un an.

TRACASSERIES ADMINISTRATIVES VÉCUES COMME UN HARCÈLEMENT

À 38 ans, Caroline aimerait bien « arrêter de ramer »...

 « Vraiment j’ai la haine contre ce système administratif à la c…, s’énerve-t-elle. Pôle emploi ne m’a jamais trouvé un boulot mais réclamer des papiers, ça, ils savent faire ! ». « Il faut comprendre que quand on a à peine de quoi vivre, toutes ces petites tracasseries administratives, qui sont très angoissantes, sont vécues comme du harcèlement », confirme Marc Desplats, porte-parole du Mouvement national des chômeurs et précaires.

À 30 ans, Sophie, qui, en cumulant ses missions d’intérim et son RSA activité, touche 750 € par mois, a dû retourner vivre chez ses parents. Mais, raconte-t-elle, « le plus dur, c’est les remarques des gens. Même dans ma famille, j’entends des choses sur les chômeurs qui sont des feignants, des trucs comme ça. » Chaque jour, pourtant, elle parcourt 50 km pour travailler 2 h 30 comme intérimaire dans un restaurant. « J’y vais pas pour le plaisir de faire la plonge mais j’ai besoin de sortir de chez moi, de me sentir utile à quelque chose. » 

Car le travail, c’est aussi et surtout ça : une place dans la société. « C’est particulièrement vrai en France, où, plus qu’ailleurs, on se définit par son travail », reprend Danièle Linhart. Alors quand l’emploi est perdu, beaucoup de choses disparaissent avec lui, à commencer par une réponse à la question rituelle : « Tu fais quoi dans la vie ? » Mais c’est quand le chômage se prolonge que, souvent, les choses se compliquent. Déprime, voire dépressions ou addictions… « On constate que les risques psychosociaux augmentent au bout de sept à huit mois de chômage », précise Jean-Claude Delgènes, directeur général de Technologia, un cabinet spécialisé dans la prévention des risques professionnels.

 « PERTE DE CONFIANCE ET D’ESTIME DE SOI » 

 « Quand les gens multiplient les recherches d’emploi et que ça ne donne rien, il y a une perte de confiance et d’estime de soi », décrypte Madeleine Cord. Un souvenir raconté par Pierre Deneux, président de l’association de chômeurs lensoise Droit au travail, en dit long sur cette détresse. « Il y a une vingtaine d’années, raconte-t-il, un demandeur d’emploi qui s’appelait Philippe nous avait dit : ‘‘J’ai une tête et deux bras et personne n’en veut’’.Quelques mois plus tard, il s’est suicidé. » « Souvent, reprend Madeleine Cord, la personne se sent rejetée. Parfois, elle en conclut qu’elle n’a pas de valeur et elle se coupe de son réseau relationnel. Alors il lui est difficile de trouver un appui pour remonter la pente. » 

Ainsi, la CGT chômeurs du Morbilhan vient de diffuser sur son site la très édifiante Lettre d’un chômeur à ses parents, qu’il n’a pas revus depuis trois mois. Cette lettre dit : « Je vous écris aujourd’hui pour vous demander de ne plus me parler de ma recherche d’emploi. (…) Je ne supporte tout simplement plus ces petites phrases : ‘‘Si j’étais toi, j’irai voir Untel’’, ou : ‘‘Tu as vu, ils embauchent chez Machin’’. Comme si je ne cherchais pas assez. (…) Je ne suis pas qu’un chômeur. Je suis aussi votre fils avec sa vie sociale, ses envies, ses doutes, ses centres d’intérêts. Ma recherche d’emploi, je m’en occupe. À bientôt j’espère. » 

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   Jean-Louis Walter : « Les gens souffrent de la déshumanisation du système » 

  M édiateur de Pôle emploi 

« Quand les personnes s’inscrivent à l’agence, elles font le deuil de leur emploi. C’est une période angoissante qui demanderait un temps d’écoute et d’analyse pour aider à se projeter dans l’avenir. Mais les agents ne peuvent pas offrir cela. Comme c’est le cas dans d’autres administrations, le fonctionnement de Pôle emploi s’est automatisé. L’usager est baladé, il ne reçoit que des courriers types.

Les gens souffrent de cette déshumanisation. Ils sont exaspérés de n’être considérés que comme des numéros ou des cas à gérer. La difficulté est d’arriver à leur expliquer les décisions car on ne peut accepter que si l’on comprend. D’ailleurs, en tant que médiateurs, même quand nous confirmons des mesures défavorables, nous sommes remerciés car nous avons donné une réponse pédagogique et personnelle. »

Recueilli par Flore  Th
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