Peut-on parler de justice sociale sans penser à ce que vivent certaines personnes dans notre beau et grand pays, comme on dit souvent? Commençons par tenter une définition pour ce mot. La justice sociale est : «Un principe promouvant l’égalité des droits et la solidarité, mais également la distribution équitable des richesses». (Définition du dictionnaire.) Le concept de justice sociale vient à la fois d’une conscience morale et politique et est reconnue par la plupart des pays dit développés.
Nous habitons un très grand pays et de ce fait il faut tenir compte des différences qui existent à l’intérieur du pays. Les situations géographiques, culturelles et religieuses sont différentes à l’intérieur du pays. Cela nous amène à nous poser la question : Est-il possible de faire des lois qui s’appliquent à l’ensemble du pays. La question semble être oui si on veut s’en tenir au concept d’égalité, mais la réalité nous démontre que cela dépend de différentes conditions.
Voyons ; les grands principes que John Rawls présente dans son ouvrage majeur Théorie de la justice. Il dit qu’il y a trois principes qui doivent être respectés dans l’ordre : 1) garantie des libertés de base pour tout ; 2) égalité «équitable» des chances : 3) maintient des seules inégalités qui profitent aux plus défavorisés.
C’est ce principe que le gouvernement Harper ne semble pas reconnaître. Exemple : La loi sur l’assurance emploie, respecte-t-elle ce principe? Il est évident que non. La situation de l’emploi dans l’ouest du pays est bien différente de celle de l’est du Canada où la population vit de la pêche ou autres emploies que l’on dit saisonniers. Il est donc nécessaire de prendre les moyens nécessaires pour redresser la situation. Ce n’est pas le seul endroit où le gouvernement Harper fait fie de la justice sociale. Le Canada avait une bonne réputation dans ce domaine, ce n’est plus le cas.